« Souffle tes bougies, ma chérie. » Répéta Roxanne à sa petite fille de cinq ans. Chaque année, Hortense semblait impatiente de souffler ses bougies et de manger du gâteau. Cette année, elle avait l’air toute triste face au gâteau au chocolat qu’elle avait pourtant réclamé.
« Non. » Répondit la petite Hortense, les bras croisés. Autour d’elles, dans leur appartement du rez-de-chaussée à Montpellier, se trouvaient les grands-parents de la petite fille. Ils semblaient surpris qu’elle réagisse de cette façon. Roxanne s’agenouilla près de sa fille. Elle la connaissait parfaitement, elle savait ce qui la dérangeait. Elle caressa doucement ses longs cheveux lisses et bruns.
« Thibault n’est pas là, mais je suis sûre qu’il pense très fort à toi en ce moment et tu le reverras très, très vite, il reviendra à la maison pour les vacances. D’habitude, on ouvre les cadeaux après le gâteau, mais Thibault voulait que je te donne ton cadeau si tu ne voulais pas souffler tes bougies. Tiens mon amour. » Hortense prit la petite boite que lui tendait sa mère. Thibault la connaissait lui aussi par cœur, il savait qu’elle serait triste de fêter son anniversaire sans lui. Rien d’étonnant, le mois dernier, elle s’était accrochée à lui pour qu’il ne parte pas pour Beauxbâtons. Elle avait pleuré pendant des heures. Son frère, elle l’adorait. Il prenait vraiment bien soin d’elle. Il cueillait toujours des boutons d’or pour elle, dans le jardin. Mais il l’avait abandonnée. Il était parti apprendre la magie et elle était toute seule à présent. Les journées étaient longues et elle s’ennuyait souvent. Elle avait toujours fêté son anniversaire avec son frère, mais cette année, il n’était pas là. Il avait eu onze ans, c’était un grand. Quand Hortense ouvrit la boite, elle y découvrit un collier. Au bout du collier, il y avait un pendentif en forme de sphère dans laquelle était enfermée un bouton d’or. C’était le plus beau cadeau du monde à ses yeux. Enfin, elle passa le collier autour de son cou et accepta de souffler ses bougies. Tout le monde l’applaudit. Un jour, elle aussi entrerait à Beauxbâtons. Ce qu'elle ne savait pas encore, c'était qu'avec la différence d'âge qu'elle avait avec son frère, elle était destinée à ne jamais étudier à ses côtés.
► Née le 20 octobre 1983 à Montpellier
■ Grand frère : Thibault, né le 5 mai 1977, ils ont plus de 6 ans d'écart
■ Père : Charles, sorcier de sang-mêlé, professeur de vol à Beauxbâtons
■ Mère : Roxanne, sorcière de sang-mêlé, médicomage
■ Vit à Montpellier dans un appartement au rez-de-chaussée
■ Est une petite fille qui possède du caractère, mais très dépendante de son grand-frère
■ Quand Thibault est parti à Beauxbâtons, elle est devenue plus renfermée et solitaire
■ A été très cajolée par sa mère
■ Père absent car vit la majorité de l'année à Beauxbâtons
◄« Thibault !!! » Hortense se précipita sur son frère et le serra dans ses bras. Il venait de rentrer de Beauxbâtons pour les vacances de Noël, en décembre 1994. C’était sa dernière année d’études à Beauxbâtons. Bientôt, il allait rentrer définitivement à la maison et Hortense partirait à son tour étudier. Elle avait à présent dix ans.
« Papa !! » Comme il travaillait à l’école de magie française, le père d’Hortense revenait lui aussi pendant les vacances. Elle était toujours heureuse de le voir. Les discussions étaient toujours animées quand ils étaient là. Ils avaient les milliers d’histoires à raconter sur ce qu’il se passait là-bas et Hortense avait très hâte de découvrir Beauxbâtons de ses propres yeux. Mais cette fois, il y avait un invité en plus. Quand elle le remarqua, la jeune fille ne prononça plus le moins mot. Il y avait rarement des invités qu’elle ne connaissait pas à la maison.
« Hortense, je te présente Ambroise. Il est avec moi dans l’Écurie de l’Orchidée. » C’était la première fois qu’Hortense rencontrait Ambroise. Il venait passer les vacances de Noël chez eux. Ambroise venait de Bordeaux, mais ses parents étaient absents et Thibault ne voulait pas qu’il passe Noël tout seul. Il avait le même âge que Thibault. Sans le savoir, Thibault venait de condamner sa sœur à un avenir douloureux. Les vacances se déroulèrent plus ou moins normalement. La jeune sorcière évita son frère et son ami. Elle était timide face aux inconnus. Elle jouait seule, dans sa chambre. Un jour, elle était sur son lit, en train de dessiner, quand elle entendit sa porte grincer. C’était Ambroise. Il s’approcha d’elle et lui demanda :
« Qu’est-ce que tu dessines ? » Hortense resta silencieuse. Elle n’avait jamais adressé la parole à Ambroise depuis qu’il était là. Mais elle lui montra son dessin. Elle dessinait simplement un paysage. Il prit le dessin dans ses mains et le déchira en quatre.
« C’est moche. Recommence. » Puis, il lui fit un sourire qu’elle ne saurait décrire à l’époque. Elle en resta choquée. Il venait de déchirer son dessin. Elle ne lui dit rien pour autant. Elle avait juste envie qu’il s’en aille.
« Tu me remercieras plus tard, princesse. Tu sais… dans quelques années… je suis sûr que tu feras tourner toutes les têtes… avec tes dessins. » Ambroise porta son doigt à sa bouche pour l’intimer de ne rien dire quand ils entendirent des bruits de pas. Puis, il s’en alla. Hortense resta de longues heures devant sa feuille déchirée et ne recommença à dessin qu’au départ du garçon pour Beauxbâtons.
► Aime s'inventer des milliers d'histoire dans sa chambre
■ Dessine de temps en temps quand elle s'ennuie
■ Déteste quand on lui crie dessus
■ Ne fait pas souvent de bêtises
■ C'est une petite fille sage et autonome
■ Préfère regarder le jardin de la fenêtre plutôt que d'y aller
■ Déteste les insectes
■ Seule amie : la petite voisine moldue qu'elle voit deux ou trois fois par semaine
■ A peur d'Ambroise
■ Déteste qu'on l'appelle "princesse" car c'est comme ça qu'il l'appelle
◄Hortense rentra à la maison pendant les vacances de Pâques. Elle avait maintenant quinze ans et était en quatrième année dans l’Écurie des Lilas à Beauxbâtons. Elle rentra aux côtés de son père et quand la jeune fille arriva à la maison, sa mère était là pour la serrer dans ses bras.
« Ma princesse, comment se passe l’école ? » Demanda Roxanne à sa fille adorée. Très vite, Hortense la corrigea :
« Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler comme ça, maman. Mais rassure-toi, tout se passe bien. Demande à papa. » Charles acquiesça. Sa fille travaillait comme il le fallait et avait de bons résultats. Il était fier d’avoir une enfant aussi intelligente et il espérait la voir devenir un jour professeur. Quant à sa mère, elle trouvait qu’Hortense était encore un peu trop jeune pour choisir ce qu’elle voudrait faire plus tard dans sa vie. Hortense était une jeune fille sage et apprécié à l’école. Elle avait des amis. Elle était moins timide que dans son enfance. Elle s’ouvrait un peu plus chaque jour et profita de chaque instant.
« Mon cœur, tu as réfléchi à ce dont on a parlé la semaine dernière ? L’échange avec les étudiants de Poudlard ? Je trouve que ce serait une merveilleuse opportunité pour toi d’ouvrir tes horizons. » Hortense secoua la tête. Elle ne se sentait pas encore prêt à partir loin de chez elle, loin de Beauxbâtons, loin de Montpellier, loin de sa famille. Même si c’était seulement pour une année ou plusieurs.
« Pas encore, papa. » Hortense profita de cette semaine de vacances pour aller voir son amie et voisine moldue. Elle alla aussi beaucoup se promener. Et cette fois, elle allait rendre visite pour la première fois à son frère, qui venait d’emménager dans son propre appartement dans un autre quartier de la ville. Il lui avait donné l’adresse mais n’avait rien dit d’autre. Il voulait garder la surprise pour quand elle viendrait. Il l’avait invitée en soirée pour voir des films moldus. Il lui avait dit qu'il rentrerait du travail assez tard alors elle passerait la nuit chez lui.
Quand elle sonna à la porte, elle fut surprise de voir que celui qui lui avait ouvert n’était pas Thibault, mais Ambroise. Ces dernières années, Hortense avait beaucoup croisé le chemin du meilleur ami de son frère. Et à chaque fois, il lui glaçait le sang. Il avait une façon de la regarder qui ne lui plaisait pas. Et puis, il y avait ses mots et ses gestes.
« Princesse, entre. Je t’attendais. » Tout dans l’atmosphère lui disait de ne surtout pas entrer dans cet appartement et pourtant, elle finit par y mettre les pieds.
« Où est Thibault ? » Demanda-t-elle alors qu’Ambroise refermait la porte derrière elle. Elle ne se sentait pas en sécurité avec Ambroise. Elle voulait que son frère arrive.
« Malheureusement, il travaille. On l’a appelé à la dernière minute. Tu es coincée avec moi. Je te serre un verre ? » Hortense aurait dû le voir venir à des kilomètres. Elle s’apprêtait à faire demi-tour quand il lui attrapa le poignet et l’attira vers le salon. Il la fit s’installer sur le canapé de force. Il fit glisser ses doigts dans ses cheveux et elle eut un mauvais frisson.
« Je veux rentrer chez moi, Ambroise. » Ambroise glissa sa main sur sa cuisse et s’approcha d’elle pour déposer un baiser dans son cou. Elle resta figée, terrorisée. Il continua à l’embrasser et à caresser sa cuisse. Finalement, elle le poussa, mais il la rattrapa vite.
« Je t’aime Hortense. Ça fait des années que je t’observe. Je ne peux plus attendre. Tu es d’une beauté parfaite… tu es prête. » Qui était-il pour décider si elle était prête ou non ? Elle ne l’était pas. Elle le repoussa de toutes ses forces, mais soudain, elle resta choquée. Un sourire animal s’installa sur les lèvres d’Ambroise et il commença à changer. Il se transforma en loup-garou sous ses yeux. Elle voulait s’enfuir, mais elle était si terrifiée qu’elle ne bougea pas. Ce soir-là, à la lueur de la pleine lune, il la mordit à l’épaule. Elle avait cru qu’il allait la tuer, mais le lendemain, elle se réveilla avec une terrible douleur à l’épaule et à la tête. Elle était paniquée.
« Thibault ? » Appela-t-elle en se levant. Elle ne savait pas dans quel lit elle était. Sur son épaule, il y avait un bandage, comme si on lui avait donné des soins rudimentaires. Ambroise ouvrit la porte de la chambre. Elle constat alors qu’elle était nue et s’enroula dans la couverture.
« Qu’est-ce que tu m’as fait ? » Demanda-t-elle au loup-garou. Elle parla à la fois de son manque de vêtement mais aussi de la morsure. Allait-elle devenir comme lui ?
« Moi ? Mais rien, princesse. Je n’ai fait que t’améliorer… Tu verras. Par contre… je crois qu’on a quelque chose à terminer. » Et sans qu’elle ne puisse rien y faire, trop faible pour fuir, il abusa d’elle. Elle pleurait quand il termina son affaire.
« Je t’aime, princesse. Et maintenant tu auras autant besoin de moi que j’ai besoin de toi. » ► Jeune fille sage et sérieuse
■ Bons résultats scolaires
■ Transformée en lycanthrope le 30 avril 1999, pendant les vacances de Pâques par Ambroise
■ Il lui a volé sa virginité en même temps que son humanité et sa dignité
■ Quelques jours après, elle a décidé de participer au programme d'échange pour étudier à Poudlard, c'était presque la date limite d'application
■ Quand Thibault a appris qu'Ambroise avait mordu sa sœur, il l'a viré de leur vie
■ Elle ne lui a jamais dit qu'il a abusé d'elle
◄« THIBAULT ! » Dans la voix d’Hortense, on pouvait y entendre un cri de désespoir et de douleur. Elle appelait son frère entre deux sanglots. Elle avait tellement mal partout, tellement chaud, elle voulait mourir à cet instant pour que la douleur cesse. Cette nuit n’était pas comme les autres, cette nuit c’était la pleine lune. Hortense allait subir sa première transformation. Son crâne allait exploser. Elle était au sol, près du lit de son frère, en nage. Elle se trouvait chez lui, dans l'appartement même où un mois plus tôt avait eu lieu le drame qui avait changé sa vie à jamais. Elle entendit alors la porte claquer et le bruit résonna comme si elle se trouvait tout près de cette porte. Son frère débarqua quelques instants plus tard dans la pièce, un linge mouillé et frais, ainsi qu’une fiole dans ses mains. Il plaça le linge mouillé sur son front.
« Chut… je suis là. Tiens bon… c’est normal, c’est la première fois… Tiens, bois cette potion… » Au début, Hortense refusa de la prendre parce qu’elle savait qui l’avait apportée. C’était Ambroise. C’était celui qui avait fait d’elle ce qu’elle était en ce moment. Elle n’avait pas confiance. Et si son frère savait qu'Ambroise avait abusé d'elle, jamais il ne lui aurait ouvert la porte en premier lieu.
« Tu dois la prendre. » Elle ferma la bouche et refusa de boire tout en pleurant.
« C’est pour ton bien. C’est une potion Tue-Loup. Grâce à elle, tu seras toujours toi… même transformée. » Une fois calmée, parce qu’elle avait peur, qu’elle avait mal et qu’il n’y avait qu’une personne en qui elle avait confiance, Hortense but la potion donnée par son frère. Elle demanda à son frère :
« C’était lui, n’est-ce pas ? A la porte ? Tu m’avais promis de ne plus le laisser approcher. » Thibault savait ce qu’il avait promis et il savait aussi ce qu’il faisait. Il caressa les cheveux de sa sœur tout en les soulevant de ses épaules pour qu’elle ait un peu moins chaud.
« Il n’est pas là, non ? Je ne l’aurais jamais laissé entrer. Mais il sait ce qu’il fait, Hortense. Pas moi. » Hortense avait envie de vomir. Ambroise avait réussi son coup, il avait réussi à se rendre indispensable. A moins que ce soit le goût de la potion qui ne lui revenait vraiment pas et lui donnait des haut-le-cœur. Quelques instants plus tard, quand la lune éclaira la pièce, Hortense fut prise d’une immense douleur. Cette fois, elle en était certaine, c’était le moment. Elle se leva et prit de la distance. Elle avait l’impression que ses blessures se réouvraient, que la morsure d’Ambroise à l’épaule la brûlait à nouveau.
« Achève-moi, Thibault. Je t’en supplie. Je croyais pouvoir le faire… je voulais le faire pour toi… mais je ne peux pas… je ne suis pas assez forte. Je veux en finir. » Supplia-t-elle en sanglots tout en cherchant la baguette de son frère des yeux. Seulement, il ne la pointait pas sur elle. Il n'avait pas peur. Mais avant même qu’elle ne puisse le supplier à nouveau, elle se sentit se transformer. Elle regarda ses mains changer. Elle devait être hideuse. Elle avait tellement peur que cette stupide potion ne lui fasse rien et qu’elle s’en prenne à son frère. Elle aurait voulu être seule, elle aurait voulu ne jamais survivre. Elle sentait en elle comme une seconde présence, la présence de la louve. Cette dernière voulait prendre le contrôle. Elle ne semblait pas heureuse d’être limitée par la potion qu’Hortense avait prise. Et pour la première fois, la jeune fille réalisa qu’elle était assez forte, qu’elle garderait le contrôle sur cette bête. Tout en subissant ses changements, elle se dirigea vers la fenêtre. Au loin, à la lisière des bois, elle le vit. Ambroise s’était déjà transformé et il lui glaça le sang. Elle vit ses yeux briller dans la nuit et l’observer. Elle ferma les rideaux. Elle sentait pourtant toujours son regard sur elle et elle ne le supportait pas. La nuit promettait d’être longue et douloureuse. Elle ne garderait pas de très bons souvenirs de sa première transformation.
► Depuis sa première transformation, elle n'a jamais oublié de prendre sa potion Tue-Loup
■ A détesté ce qu'elle est devenue au début
■ Est beaucoup plus sensible depuis ce qu'il lui est arrivé
■ A de gros sauts d'humeur qu'elle n'avait pas avant
■ Ne supporte pas qu'on la touche à certains endroits comme le cou, l'épaule où elle a été mordue
■ A décidé de recommencer une nouvelle vie à Poudlard et d'oublier Ambroise
■ Sait qu'elle sera en sécurité là-bas
◄« Zoya, c'est ça ? Je suis… comme toi. » Dit Hortense à la jeune fille qu'elle croisa le soir de sa première transformation à Poudlard. Par chance, elle avait déjà entendu son nom dans les couloirs. Elle tira sur son t-shirt pour lui montrer la cicatrice de sa morsure entre le cou et l’épaule. Elle avait été mordue en avril et pourtant, elle avait l’impression que sa blessure la brûlait toujours. Très vite, elle comprit que Zoya n’était pas tout à fait comme elle. Contrairement à Hortense, la Serpentard aimait sa condition. Et elle ne se faisait pas prier pour inciter Hortense à aimer aussi son nouveau don. Hortense avait des milliers de questions à poser à Zoya les premières semaines, des questions qu’elle n’avait jamais pu poser à Ambroise. Peu à peu, Zoya lui apprit à apprivoiser la louve en elle pour qu’elles ne fassent qu’un. Une part d’Hortense détestait la louve car elle avait l’impression que c’était une part d’Ambroise en permanence avec elle. Il hantait toujours ses cauchemars et elle avait peur qu’un lien plus fort ne les lie.
« Est-ce qu’il peut savoir où je suis grâce à notre lien ? Est-ce qu’il peut ressentir ce que je ressens ? Est-ce que je peux me passer de lui pour toujours ? » Ses questions tournaient principalement autour de celui qui l’avait transformé, mais Hortense ne parlait pas directement de lui, elle n’avait pas raconté sa transformation à Zoya, ni à personne d’ailleurs. Elle disait à tous ceux qui savaient qu’elle s’était retrouvée mêlée à un combat de rue entre deux loups-garous. C’était tellement improbable qu’on ne l’avait jamais questionnée. Mais plus les mois passaient et plus Zoya semblait douter de ce qu’elle avançait avant et Hortense se retrouvait perdue également. Hortense passa la plupart de l’année à essayer de lutter contre sa solitude et à tenter de se faire des amis. Elle se rapprochait naturellement plus des filles que des garçons, en qui elle avait très peu confiance. Dès qu’un garçon tentait de la séduire, elle le rejetait en bloc. Elle ne supportait pas qu’on pose sur elle un regard désireux. Quand Hortense tombait sur ce genre de regard, la louve en elle était prête à bondir et à éventrer quiconque pouvait avoir ce genre de désir pour elle. Plus l’année passait, moins Zoya l’aidait et plus Hortense semblait perdre le contrôle de la louve malgré les potions. Et si seulement elle ne perdait que le contrôle d'elle-même, ce n'était pas le cas. Sa magie lui jouait des tours. Les sortilèges fonctionnaient aléatoirement et elle avait peur qu'un jour, elle ne puisse pas se servir de sa magie pour se protéger s'il le fallait. Elle avait remarqué qu'elle n'était pas la seule et les tests qu'ils avaient ordonné dans l'année n'avaient rassuré personne. Malgré les perturbations, Hortense se sentait toujours plus en sécurité à Poudlard qu'elle ne l'aurait jamais été ailleurs.
► Est arrivée en cinquième année à Poudlard
■ Tente de lutter contre son rejet des autres et de se faire des amis
■ Approche difficilement les garçons
■ Ne supporte pas qu'on la fixe ou qu'on la regarde de façon trop suggestive
■ Ne supporte pas qu'on éprouve le moindre désir pour elle
■ Passe son temps à tenter de contrôle la louve en elle de n'importe quelle façon : lecture, sport, automutilation, et bien d'autres méthodes
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